La grande saga MESSALINA
relatant l'histoire de l'impératrice romaine Messaline
(Valeria Messalina alias Messaline sur Wikipédia)
du célèbre Jean-Yves MITTON
est prévue en 6 tomes.
Elle fait partie de la prestigieuse
Toujours une impression et reliure de grande qualité :
- papier luxe (couché 150 grammes => beaux noirs, pas de transparence, toucher agréable ...)
- reliure en cahiers cousus => solidité et durée dans le temps
- cartonnage avec pelliculage brillant
- maquette identifiable immédiatement
- ...
Depuis la proclamation de l’Empire sous le règne d’Auguste, la corruption et la débauche ont gangrené toute l’aristocratie romaine. Pourquoi ?
- Le Pouvoir Absolu impose une dynastie quasi consanguine avec ses tares comme la stérilité, l’hémophilie, les malformations, l’épilepsie (surnommée la maladie des Césars).
- Le népotisme, qui met en place des irresponsables aux plus hautes fonctions pourvu qu’ils soient de la famille.
- Le favoritisme, qui multiplie courtisans, obligés et autres débiteurs.
- L’afflux à Rome, et à peu de frais, de biens et de richesses venus des conquêtes. La première de ces richesses étant l’importation abondante d’esclaves de plus en plus bon marché. Ces afflux suscitent un monde de plaisirs et d’oisiveté, laquelle, comme chacun sait, est mère de tous les vices.
- L’intrusion grandissante, par ces mêmes afflux, de nouvelles religions et de nouvelles idoles entraînant la profusion de sectes plus ou moins occultes (Priapées, Cybèle, Mithra, Baal, Isis, Judaïsme, Christianisme, etc…) et de complots liés à des révoltes populaires.
Les trois seules autorités se délitent. Avec l’Empire, le Sénat a perdu son pouvoir institutionnel pour sombrer dans la corruption. L’armée, loin de Rome, reste cantonnée sur le « limes » pour y gérer les colonies ou pour en conquérir de nouvelles. Seule une légion consulaire peut demeurer en Italie. La religion officielle n’a plus qu’un seul dieu : l’Empereur.
C’est dans ce contexte délétère que Messalina, poussée par sa mère au bord de la ruine, va rapidement renverser les obstacles qui s’opposent à ses ambitions. Sa beauté en sera l’arme essentielle. Pour elle comme pour toute l’aristocratie, la débauche n’est qu’un art de vivre, non une perversion. La cruauté n’est qu’un raffinement, non une maladie mentale. La corruption n’est qu’un jeu, non une tare de la société. L’ambition n’est qu’un désir, non une pulsion malsaine. Enfermez une jeune personne « normale » dans un asile de fous, elle deviendra folle à son tour, ne serait-ce que pour s’identifier à son entourage. A l’exemple d’Auguste, de Tibère, de Caligula, de Claude, de leurs femmes et de toute leur cour, Messalina revendiquera cette identification. D’autres suivront, de Néron à Domitien…
Comment l’Empire Romain a-t-il pu survivre et même prospérer en dépit des monstres qu’il a engendrés ?
- Peu libertin, le peuple demeure empreint de moralité, soucieux de ses devoirs domestiques et des petits dieux Lares qui les accompagnent, travailleur, bon marchand, constructeur dans l’âme…mais endormi par la profusion de Fêtes et de Jeux du Cirque qui lui sont accordés gratuitement et dans lesquels il trouve là son seul exutoire. La télé et le football n’ont rien inventé.
- Les institutions fondamentales, les codes, les lois et les fonctionnaires restent à toute épreuve. Les routes, les ports, la navigation et le commerce demeurent florissants, hors des turpitudes des palais de Rome.
- La plupart des nouvelles religions sont tolérées à condition qu’elles n’entravent pas les institutions et qu’elles rendent un culte essentiel aux dieux de Rome et à son Empereur.
- L’armée légionnaire contient la fougue de la troupe (21 ans de service militaire!) et de ses officiers auxquels sont octroyés des titres de propriété dans les Provinces conquises en fin de contrat. Les conquêtes, d’ailleurs, laissent libre cours à leur soif de bataille pourvu que les légions n’entrent pas dans un large périmètre défini autour de Rome.
C’est pourtant l’armée qui, après avoir mainte fois franchi le Rubicon, rétablira l’ordre dans cet asile de fous qu’est devenu le palais impérial. C’est elle qui aura raison de Messalina et qui rétablira un Claudius glorieux mais apaisé sur son trône.
Jusqu’à l’avènement de Néron … mais cela, c’est une autre histoire, un autre cauchemar.
MESSALINA ACTE 1 : Le temple de Priape
Devenu dément, Caligula règne en tyran sur un empire au faîte de sa puissance. Il n’a pas de fils pour lui succéder. Après avoir fait nommer Consul son cheval Incitatus, il épouse sa propre sœur Drusilla dont il compte avoir un fils qui ainsi, dit-il, ne sortira pas de la famille. Avant de partir combattre en Germanie, pour rassurer le Sénat effrayé par ce lien consanguin et qui complote, pour apaiser la plèbe qui gronde, il désigne son vieil oncle Claudius comme son successeur au cas où la bataille lui serait fatale. Effectivement, ce vieillard (pour l’époque !) de 54 ans, ivrogne, épileptique, bègue et boiteux, a de quoi rassurer des romains lassés de la tyrannie de Caligula. C’est dans cette ambiance délétère que Messalina, jeune beauté brune aux yeux bleus, déjà provocante et sensuelle, fête ses 15 ans, l’âge officiel de la fin de sa nubilité.
Débauchée comme tout Rome, sa mère Domitia Lepida la présente au temple de Priape afin qu’elle y soit dépucelée par le grand prêtre Mephileseth. De nombreux invités de marque copulent dans les jardins et dans les patios de ce lupanar de luxe, décorés de statues et de fresques représentant le dieu Priape affublé de son phallus démesuré et que chacun et chacune honore à sa façon. Parmi l’assistance, on peut reconnaître Agrippina, belle et assez grasse putain, maîtresse des ébats érotiques et ordonnatrice des rituels. Claudius est là, déjà dans son ombre, fidèle adepte du culte de Priape. C’est elle qui soumet et mène Messalina au-devant du grand prêtre comme on mène la chèvre au bouc.
Avec cet étrange initiateur, le poison de la lubricité pénètre en elle désormais. Elle devine que par cette arme elle saura dominer quiconque. Ne lui manque plus que le poison du Pouvoir politique: sur les hommes, sur Rome et son vaste empire, et donc sur le monde entier. Les thermes du Forum sont le lieu propice pour se faire désirer, nue, par toute l’aristocratie romaine. Selon les recommandations de sa mère, avant de trouver des amants, il lui faut d’abord dénicher un riche et puissant époux ! Mais ce lupanar de luxe ne s’avère qu’être un asile de vieillards en manque de chair fraîche.
Faute de dégoter un patricien fortuné, c’est par le jeune esclave gardien des thermes Caïus Silius qu’elle connaît son premier émoi consenti, sans savoir que ce bel athlète de 25 ans sera le seul véritable amour sincère de sa courte existence. Car outre sa fougue et sa beauté, Silius possède un autre attrait : celui de bien connaître Simon le Magicien et de l’introduire auprès de lui puisqu’il le sert la nuit au moment des orgies après la fermeture des thermes.
MESSALINA ACTE 2 : Le sexe et le glaive
Simon le Magicien est à la mode. Ce vieux mage guérisseur, prophète mais aussi noble sophiste comme tous les juifs qui ont fréquenté les écoles grecques et alexandrines, tient toute l’aristocratie romaine entre ses mains du fond de sa discrète villa de campagne grâce à ses onguents, ses prédictions et ses vastes connaissances. Sa table est renommée, ses conseils habiles et ses danseuses nues très chaudes. Il suffit de bien l’écouter…et de bien le payer. Lors de l’orgie qui suit le banquet, subjugué par Messalina que Silius vient de lui présenter, le Mage désigne Claudius à la jeune fille et lui fait entrevoir qu’un mariage avec cet oncle de Caligula lui serait hautement profitable et assurerait son avenir. Claudius, minable, vient de répudier sa quatrième épouse et noie son célibat et sa promotion temporaire dans les vins épicés tout en recherchant celle qui pourrait la remplacer parmi les invités. Messalina ne veut pas de ce vieillard ivrogne. Mais la prédiction de Simon l’intéresse lorsque le vieux mage lui apprend que Claudius est le successeur désigné par Caligula sur le trône impérial. Le Pouvoir, le seul, le vrai, est là, à portée de cuisse de Messalina. Il lui sera tellement facile de séduire ce boiteux sénile et en manque de tendresse ! Son jeune amant Silius, que le poison du Pouvoir habite aussi, n’y voit aucun inconvénient. Bien au contraire !
Riche mariage de Messalina et de Claudius…mais journées ennuyeuses et tristes nuits en dépit d’orgies frénétiques et de la fortune que le vieillard dispense à sa jeune épouse et à son opportuniste de mère. Heureusement pour Messalina, Silius, que Claudius a pris à son service à la demande de sa jeune épouse, est toujours près d’elle, dans l’ombre, pour assouvir ses désirs qui sont désormais des ordres. Messalina estime alors que la place de son amant n’est pas assez élevée. Aussi lui fait-elle assassiner Polybe l’intendant du Capitole lors d’une nuit chaude afin qu’il prenne sa place. Sans son intendant, Claudius se sent désemparé. D’orgies en cauchemars, la mort rôde dans son Palais et la peur du retour de son neveu Caligula le hante.
MESSALINA ACTE 3 : La putain de Rome
MESSALINA ACTE 4 : Des orgies et des jeux
MESSALINA ACTE 4 : Des orgies et des jeux
le tome 4 de MESSALINA
par Jean-Yves Mitton
paraît le 28 juin 2013 !
du méga LUXE pour un prix ridicule (16 euros) :
- impression sur papier couché et épais (150 grammes) !
- cahiers cousus !
- tranchefile (rouge) !
- impression intérieure en pantone (noirs extras) !
- cartonné ! avec pelliculage brillant
- petit tirage collector (2300 exemplaires) !
An 42 . Messalina profite de l'absence de son impérial mari pour tisser une toile qui va la porter vers le pouvoir suprême. Suivie de son seul et véritable fidèle amant Caïus Silius intendant du Capitole, elle se prostitue auprès du sénat et dans tous les palais de Rome en organisant des orgies afin d'acheter des faveurs. Pour faire taire les rumeurs qui l'impliquent dans l'assassinat de Caligula, elle dénonce Cassius Chereas et l'état-major de la Garde Prétorienne qu'elle avait commandités pour perpétrer ce meurtre. Elle les fait tous exécuter au cours de jeux sadiques et lubriques dans le grand cirque de Rome devant une foule rassérénée parce qu'elle se croit libérée d'un groupe factieux et dangereux pour le nouvel empereur. Des tueurs restent des tueurs. Et les jeux offerts par Messaline sont si divertissants ! Dans le même élan, elle fait exiler nombre de sénateurs, puis compromettre des dignitaires dans des scandales orgiaques comme le Tribun Général de Rome Antoninus Maximus, et assassiner les plus réticents par son amant Silius. Portée par la foule qui croit en un renouveau de Rome, elle fait élever Silius au titre de chef de la Garde Prétorienne à la place de Chéréas. Silius…un ancien esclave gardien des thermes ! Mais des bruits courent encore dans l'aristocratie, venus de Simon le Magicien qui fut l'inspirateur de Messalina et qui le regrette bien. Serait-elle pire que les tyrans qu'elle a éliminés ? Pour couper court et en quête d'une preuve d'amour, la jeune impératrice ordonne à Silius et à sa nouvelle Garde Prétorienne de pousser Maximus au suicide puis d'assassiner Simon le Magicien et certains de ses nobles invités lors d'un de ses fameux banquets. Une boucherie qui annonce la venue d'une série de pogroms.